Bourrée de bugs et incomplète, la solution de cartographie Maps d’Apple, intégrée à iOS 6, est une énorme déception.
Dans l’histoire de l’iPhone et d’iOS, on n’a pas souvenir d’un tel ratage. Comme le résume un internaute sur Twitter : « Je viens de voir Maps. J’apprécie les efforts d’Apple pour pousser les gens à choisir Android. »
En choisissant de se séparer de Google Maps, et d’opter pour sa propre solution, Apple prenait un risque, et malheureusement, c’est un échec pour l’instant. Toute la journée de jeudi, des internautes se sont amusés à mettre en ligne des captures d’écran comparant une vue prise avec Maps, par rapport à la réalité ou à Google Maps. Un Tumblr a même été créé pour l’occasion, et quel que soit le pays, les erreurs sont nombreuses : routes coupées, ponts mal placés, erreurs sur les noms de rues, etc.
Côté Google, on se frotte évidemment les mains, et on ne devrait pas tarder à investir l’Apple Store avec une application Google Maps. « Nous croyons que Google Maps est la solution la plus simple d’usage et la plus adaptée, rappelle un porte-parole à nos confrères de CNET.com. Notre but est de faire en sorte que notre service puisse être disponible sur n’importe quel appareil, sous n’importe quel système d’exploitation. »
Quant à Apple, interrogé aussi par CNET.com, il tente de minimiser les dégâts : « Nous avons lancé ce nouveau service en sachant qu’il s’agissait d’une initiative majeure de notre part. Nous l’améliorions en permanence, et comme il s’agit d’une solution Cloud, plus nos clients l’utiliseront, meilleure elle sera. (…) Nous apprécions les retours de tous nos clients, et nous nous donnons à fond pour répondre à leurs attentes. » (EP)
Microsoft et RIM devraient annoncer un accord dans le domaine de la recherche mobile. Les Blackberry du constructeur canadien proposeront ainsi le moteur Live Search du géant de Redmond dans leurs navigateurs embarqués et sur leur portail mobile.
Concurrencé dans le domaine des systèmes d’exploitation pour mobiles par Nokia et RIM avec leur logiciel respectif Symbian et Blackberry OS, Microsoft ne reste pas inactif dans ce domaine. Mais plutôt que d’innover ou de tenter d’écraser ses concurrents, le géant de Redmond préfère une voie plus maligne mais qui pourrait se révéler efficace.
Ainsi, au lendemain de l’annonce d’un accord avec Nokia pour faciliter l’accès aux serveurs Exchange pour les utilisateurs de smartphones à base de système Symbian S60, Microsoft remet ça avec RIM puisqu’il devrait annoncer, jeudi selon nos confrères de CNET News.com, un accord dans le domaine de la recherche. Ce partenariat permettra à Microsoft d’implanter son moteur de recherche, Live Search, dans les Blackberry. Il sera proposé comme option dans les navigateurs installés dans les smartphones de RIM mais aussi comme moteur de recherche possible sur le portail mobile du constructeur canadien.
Cet accord fait suite à celui annoncé au mois de mai dernier dans lequel Microsoft implantait déjà Windows Live Messenger et Windows Live Hotmail dans les Blackberry.(EP)
Et selon le bilan de Nielsen Research, les possesseurs d’iPhone passent presque deux fois plus de temps à jouer que la moyenne.
Ce n’est pas une surprise, les jeux sont la catégorie d’applications la plus populaire sur smartphone. Nielsen Research a produit un état des lieux pour les États-Unis qui indique que les jeux arrivent en tête des applications téléchargées sur une période de 30 jours, avec 64% devant des applications de météo (60%), de réseautage (56%), de navigation/cartographie/recherche (51%) et de musique (44%).
Sur l’ensemble des personnes ayant téléchargé une application au cours du mois écoulé, 93% seraient disposés à payer pour les jeux qu’ils affectionnent. Les utilisateurs passent en moyenne 7,8 heures par mois à jouer. Mais les possesseurs d’iPhone explosent les compteurs avec 14,7 heures par mois, suivis des joueurs sous Android (9,3 heures) et Windows Phone 7 (4,7 heures).
L’étude Nielsen classe les BlackBerry en dernière position avec 4,5 heures de jeux en moyenne, à égalité avec les mobiles standards. Si la vocation professionnelle des BlackBerry explique sans doute ce résultat, on peut ajouter que les smartphones à écran tactile ont un avantage évident pour ce genre de pratique. (EP)
Puisque la tendance chez les fabricants de smartphones est de miser sur son propre OS, le géant taiwanais HTC pourrait acheter Meego, voire WebOS.
Partenaire de Google et d’Android depuis le début, mais aussi de Windows Mobile (et Windows Phone 7) depuis toujours, HTC pourrait être tenté de voler de ses propres ailes en s’offrant son propre système d’exploitation.
C’est ce qu’a laissé entendre Cher Wang, dirigeante du fabricant taïwanais. Interviewée par l'Economic Observer of China, elle a reconnu que l’acquisition d’un OS faisait partie des projets de sa firme, sans pour autant qu’il y ait véritablement urgence.
Elle a même expliqué que le rachat de WebOS, dont HP a décidé d’arrêter le développement, avait été discuté en interne. Outre WebOS, on pense forcément à Meego, le système d’exploitation d’Intel dont les débuts sont plus que chaotiques, et l’avenir en pointillés.
A l’instar de Samsung avec Bada, HTC pourrait parfaitement proposer des smartphones sous son propre système d’exploitation, tout en continuant de travailler avec Android et Windows Phone. (EP)
La sortie de l’iPad 2 est bien prévue pour vendredi 25 mars en France et les prix de la tablette d’Apple seront même plus doux que le premier iPad …
En dépit des ruptures de stock qui frappent les États unis, Apple a tenu à rassurer sa clientèle française en confirmant la disponibilité de l’iPad 2 au vendredi 25 mars. La nouvelle tablette d’Apple sera donc dispo dans les Apple Store et les boutiques partenaires à partir de 17 heures ou via l’Apple Store en ligne dès 2 heures du matin.
A côté de la sortie de l’iPad 2 confirmée pour le 25 mars, les prix des modèles d’entrée de gamme sont plus doux que prévu. Si l’iPad 1 16 Go était proposé à 508.56 euros avec la rémunération pour copie privée, l’iPad 2 16Go sera lui proposé à 489 euros.
De même, l’iPad 2 32 Go sera disponible pour 591 euros (contre 610 pour l’iPad 1 32 Go) et la version 64 Go s’échangera à 693 euros (contre 713.25 pour l’iPad 1). En revanche, les versions Wi-Fi et 3G conserveront leurs tarifs, comptez 609 euros pour l’iPad 2 16 Go, 711 pour le 32 Go et 813 pour le 64 Go.
Si on résume, nous avons donc :
iPad 2 Wi-Fi 16 Go = 489 euros iPad 2 Wi-Fi 32 Go = 591 euros iPad 2 Wi-Fi 64 Go = 693 euros iPad 2 Wi-Fi et 3G 16 Go =609 euros iPad 2 Wi-Fi et 3G 32 Go =701 euros iPad 2 Wi-Fi et 3G 64 Go =813 euros
Google Maps amélioré et de nouveau disponible sur l’App Store, les utilisateurs d’iPhone, d’iPad et d’iPod touch semblent adopter iOS 6 plus facilement qu’avant. Dans le même temps, Apple vient de publier iOS 6.0.2 qui règle notamment des soucis de Wi-Fi de l'iPad Mini et de l'iPhone 5.
De nombreux utilisateurs d’iPhone, d’iPad et d’iPod touch compatibles, échaudés par la qualité médiocre de l’application Plans d’Apple, qui remplaçait Google Maps dans iOS 6, étaient restés à iOS 5 pour continuer à pouvoir utiliser comme avant le service de cartographie de Google. Et tant pis si cela les privait des autres nouveautés de la dernière version du système d’exploitation mobile d’Apple comme Passbook, les flux de photos partagés et la fonction « Ne pas déranger ».
Pourtant, aux Etats-Unis et au Canada, il semblait que iOS 6 avait déjà été adopté à 61% un mois après sa sortie. Mais depuis, sa progression stagnait… jusqu’à la semaine dernière. Depuis le retour de Google Maps sur l’App Store – retour en fanfare avec plus de 10 millions de téléchargements en 48 heures–, l’adoption d’iOS 6 semble relancée. Ainsi la régie publicitaire mobile MoPub a-t-elle remarqué une hausse de 30% de l’usage de la dernière version d’iOS ces derniers jours, comme le rapporte TechCrunch.
A noter qu’Apple vient de publier aujourd’hui une mise à jour d’iOS 6.0.2 à destination de l’iPhone 5 et de l’iPad mini, afin de régler des soucis de connexions Wi-Fi. Voilà qui devrait permettre d’encore augmenter le taux d’adoption d’iOS 6 en attendant la prochaine version 6.1 dont une quatrième bêta a été distribuée aux développeurs. (EP)
Au troisième trimestre 2012, le Galaxy S III de Samsung a détrôné Apple et son iPhone 4S, de son titre de smartphone le plus vendu au monde. Une victoire fragile et sans doute temporaire.
Selon les chiffres publiés par le cabinet Strategy Analytics, le Galaxy S III de Samsung a été le smartphone le plus vendu au monde au cours du troisième trimestre de cette année. 18 millions de Galaxy S III ont en effet été écoulés durant ces trois mois. En comparaison, son concurrent, l’iPhone 4S se situe un cran au-dessous avec 16,2 millions d’unités, soit une baisse de 3,2 millions par rapport au second trimestre.
En termes de parts, sur le marché des smartphones, le Galaxy S III s’est hissé à 10,7%, tandis que l’iPhone 4S n’est qu’à un point derrière avec 9,7%. Toutefois selon Strategy Analytics, ce résultat semble faussé car les ventes du 4S ont baissé parce que les consommateurs ont préféré attendre le lancement de l'iPhone 5. C’est pourquoi avec la montée en puissance de l’iPhone 5 sur le quatrième trimestre, Samsung devrait rapidement rendre ses lauriers de leader. (EP)
Contrairement à Apple, mais comme Samsung, Motorola aurait prévu de décliner sa gamme de tablettes Xoom en plusieurs tailles.
Comme toujours, il s’agit d’une photo volée dans un bureau avec le flou réglementaire, et très peu de précisions sur le reste. Que voit-on sur ce cliché rapporté par The Verge ? Une tablette a priori de 7 pouces, petite sœur de la Motorola Xoom. L’écran serait au format 16/9 avec un cadre blanc, et ce qu’on remarque c’est l’impressionnante finesse de la coque.
On aperçoit, mais il faut une loupe, deux connecteurs sur la tranche inférieure, et il pourrait s’agir de prises microUSB et microHDMI. Motorola, désormais dans le giron de Google, n’a jamais caché qu’il préparait un nouveau périphérique mobile d’ici la fin de l’année. A priori, Android serait toujours de la partie. (EP)
D’après le site Pocketnow, HTC aurait dans ses cartons un nouveau smartphone sous Windows Phone 7 doté d’un capteur photo de 16 millions de pixels. Un mobile qui disposerait aussi d’un double flash LED.
C’est à partir d’un petit spot publicitaire trouvé sur Youtube que Pocket Now affirme que le fabricant de smartphones taïwanais HTC travaillerait sur un modèle doté d’un capteur photo de 16 millions de pixels. Tournant sous Windows Phone 7, ce smartphone disposerait aussi de deux flash à LED pour améliorer les photos prises avec une faible luminosité.
La vidéo ne distille aucune autre information sur les spécifications du produit, ni même une éventuelle date de disponibilité. Il faudra donc attendre de nouvelles "fuites" pour en savoir plus.
Quoi qu’il en soit, intégrer un capteur de 16 millions de pixels ne prend du sens que si le bloc optique intégré au smartphone est lui aussi de qualité. Or c’est là un des défauts principaux des mobiles de HTC, réputés pour la piètre qualité de leurs clichés. (EP)
Lancée en novembre, la dernière tablette Amazon Kindle Fire détiendrait déjà 54% de part de marché aux Etats-Unis pour toutes les tablettes Android.
Comme Amazon communique peu ou pas sur ses chiffres de vente, c’est via l’audience des systèmes d’exploitation qu’on peut avoir un aperçu des parts de marché de la Kindle Fire. Ainsi, selon les chiffres ComScore pour le dernier trimestre, la tablette d’Amazon dominerait le marché des modèles sous Android avec 54% de part de marché. Un score remarquable d’autant que la Fire n’est sorti aux Etats-Unis qu’en novembre.
Toujours selon les mesures de ComScore, la Galaxy Tab de Samsung arrive en deuxième position avec 15,4% de PDM. La Xoom de Motorola complète le podium avec 7%. (EP)
On commence à en savoir un peu plus sur les nouvelle fonctions du firmware 2.0 de l’iPhone. Parmi elles figure la possibilité de sauvegarder des images Internet pour les placer en fond d’écran ou simplement les stocker dans la mémoire du téléphone.
Prévue en même temps que la sortie de l’iPhone 3G, l’arrivée du firmware 2.0 du téléphone d’Apple devrait améliorer l’ergonomie générale de l’appareil. Recherche dans les contacts, possibilité de lancer des invitations via iCal, envoi de SMS à des groupes de contacts, les nouvelles fonctions qui devraient être nombreuses, pallient des manques de la version actuelle du logiciel de l’iPhone.
Déjà piraté à partir du kit de développement mis à disposition par Apple, ce firmware introduira, selon le site Gizmodo, une fonction de sauvegarde des images présentes sur un page Web. Une possibilité déjà offerte par la plupart des navigateurs conçus pour les PC et Mac.
Ces images pourront être stockées dans la mémoire de l’appareil et servir ensuite de fond d’écran, être associées à des contacts ou conservées pour le plaisir des yeux. Pour Apple, le but de toutes ces nouveautés est de faire coïncider au maximum les fonctions de la version mobile de Safari de celles de la version pour Mac. Une logique de gamme, en sorte, qui permettra aux utilisateurs de Mac (et de Safari sur PC... si... si... il y en a !) de trouver rapidement leur repères avec l’iPhone.
Selon un analyste américain, la production de l'iPhone nouvelle génération débutera en mai pour une sortie prévue en juin. Apple compte toujours franchir la barre des 10 millions d'exemplaires vendus d'ici la fin de l'année.
"Selon nos dernières vérifications, Apple va entamer en mai la production du prochain iPhone, avant de passer à la vitesse supérieure en juin".
Consultant pour Bank of America, Scott Craig prédit donc que l'iPhone 3G sera lancé en juin, Apple devant d'ailleurs tenir une conférence de presse à ce moment-là. Selon lui, Apple va en produire 3 millions en mai, puis 8 millions cet été.
"Il serait logique qu'Apple fasse coincider la sortie de l'iPhone 3G avec la sortie du firmware 2.0" ajoute Avi Greengart, consultant chez Analysis.
Reste à savoir, désormais, ce que cet iPhone 3G nous réservera comme surprise. Les dernières rumeurs en date font état de la présence d'un écran OLED, d'une puce GPS ou encore d'un deuxième capteur pour la visioconférence.
Apple publie un premier correctif pour iOS 6 et son iPhone 5, afin de mettre fin à un bug du Wi-Fi qui touchait les abonnés Verizon aux Etats-Unis.
Outre le remplacement de Google Maps par le faiblard Apple Maps, le plus gros reproche fait à Apple concernant son nouvel iPhone 5 vient de problèmes de connexion Wi-Fi. Parmi les soucis relevés par des utilisateurs sur les forums d’Apple, figuraient la lenteur de connexion, les déconnexions intempestives mais aussi parfois la consommation de données cellulaires sur le forfait mobile malgré la liaison Wi-Fi.
Apparemment, ce bug était lié à la configuration de l’iPhone 5 sur le réseau Verizon aux Etats-Unis et ne semble pas affecter d’autres opérateurs. Toujours est-il qu’Apple propose pour ceux qui en sont victime une mise à jour à télécharger directement via son smartphone. Quelques manipulations et un redémarrage plus tard, le problème est censé avoir disparu.
Mais de manière générale, Apple ne fera pas l’économie d’une sortie dans les prochaines semaines d’une version corrigée d’iOS 6 afin de mettre à plat tous les petits soucis techniques rencontrés sur la nouvelle version de son système d’exploitation mobile. (EP)
Que deviennent nos vieux iPhone et autres smartphones ? Malgré la réglementation et les efforts des fabricants, la fin de vie des produit n'est pas toujours "verte".
Après avoir assisté à la naissance de l'iPhone dans les exploitations minières de minéraux rares, Jay Greene s'est interessé pour CNET.com au devenir d'un iPhone en fin de vie et au délicat problème du recyclage.
Il évoque tout d'abord la ville de Guiyu en Chine, un village sinistré écologiquement parlant pour les défenseurs de la cause verte, le "Tchernobyl des déchets électroniques". Les circuits qui atterrissent dans cette ville sont brulés pour récupérer le plomb et les cendres restantes sont déversées dans les rivières de la ville et les canaux alentour.
Ces déchets toxiques contaminent fatalement les puits et eaux souterraines. C'est pourquoi Guiyu est la ville qui détient le triste record du plus haut niveau de dioxines cancérigènes au monde. Il en résulte un grand nombre de fausses couches pour les femmes et beaucoup d'enfants souffrent de saturnisme.
La triste ironie du cycle de vie des produits électroniques grand public, fait remarquer Jay Greene, est qu'ils sont créés en Chine. Les terminaux informatiques, moniteurs et téléphones mobiles usagés reviennent ensuite y finir leur vie après avoir été utilisés dans le monde entier.
L'iPhone et autres smartphones sont eux aussi concernés car ils contiennent de nombreuses substances toxiques et dangereuses. Malgré les réglementations internationales, leur valeur, même à l'état usagé ou cassé, font qu'ils finissent bien souvent leur vie dans les pays en voie de développement.
Apple a toutefois fait des efforts pour réduire la présence de produits toxiques sur ses téléphones comme l'indique un rapport sur l'iPhone 5 publié sur le site Apple. Certaines substances dangereuses comme les retardateurs de flamme bromés ou le chlorure de polyvinyle ont notamment été exclus pour la fabrication de l'appareil.
D'autres mesures ont été prises par Apple pour éviter que les déchets électroniques finissent leur vie dans des endroits comme Guiyu. Tous les appareils collectés par Apple sont traités dans la région où ils sont renvoyés par les consommateurs. La société propose en effet un programme de récupération pour lequel il rémunère les consommateurs qui renvoient leur matériel.
Certains appareils toujours fonctionnels sont remis en service par des sociétés spécialisées pour être revendus dans des pays en voie de développement. C'est le prolongement de la durée vie du produit qui est privilégiée avant le désassemblage. Logique, mais pas toujours souhaitable malheureusement.
Une deuxième vie du produit dans un pays en voie de développement signifie également que l'appareil ne bénéficiera pas forcément du même soin apporté au recyclage. La chine fait partie de ces pays. Même si le niveau de vie s'élève peu à peu dans les grandes villes, la pauvreté est encore très présente.
Au début du reportage un acheteur chinois avait proposé au reporter 362 dollars pour son iPhone 4S en bon état. Un autre acheteur a fait une estimation d'appareils similaires mais endommagés. Lorsque l'écran est cassé il ne vaut plus que 95 dollars, si c'est la carte mère qui est endommagée le prix descend à 31 dollars. En Chine où l'iPhone est plus un symbole de réussite sociale qu'un moyen de communication, les appareils sont réparés et revendus. Visite d'un atelier de recyclage en ChineJay Greene s'est ensuite mis en quête d'un atelier de recyclage qu'il a finalement trouvé dans le village de Dashan. Dans une chaleur étouffante une dizaines d'ouvriers, principalement des femmes, s'affairent à désassembler les composants. Le plastique, les câbles, fils et circuits d'ordinateurs sont triés, pas de téléphones mobiles dans le local ce jour là.
Le responsable de l'atelier semblait fier de son travail : "Nous allons tout désassembler et le recycler. Nous ferons de nouveaux produits avec, nous ne jetons rien".
"Est-ce bon pour l'environnement ?" a demandé notre reporter en montrant des images prises ce jour là à Jim Puckett, de Basel Action Network qui milite pour réduire l'export de nos produits électroniques vers les pays en voie de développement. Sa réponse surprend : "Ce type de recyclage est pire que de ne rien faire. Il serait préférable de simplement les mettre en décharge."
Le responsable de l'ONG pense que les plastiques sont fondus dans des conditions dangereuses, rejetant ainsi des toxines dans l'air, pour fabriquer de nouveaux objets de la vie courante. Les métaux sont fondus pour la revente dans les même conditions, câbles et circuits finissent à Guiyu selon lui.
Jay Greene a également rencontré Du Huanzheng, professeur à l'Université de Jiaxing, qui se rend souvent à Guiyu pour sensibiliser les habitants aux risques pour leur santé. Mais c'est avant tout l'argent qui les préoccupe explique-t-il, ils font "le choix" de souffrir plus tard afin de pouvoir se nourrir aujourd'hui. Sans les déchets électroniques ils ne pourraient pas.
Durant son entrevue avec le professeur, il a utilisé son iPhone pour joindre un traducteur. En lui montrant l'appareil, il a demandé si des composants de l'iPhone parvenaient jusqu'à Guiyu. Pas encore a répondu Du Huanzheng, la plupart des iPhone ayant fait leur apparition fin 2009 lorsqu'Apple a lancé le produit en Chine. Mais c'est une bombe à retardement de 20 millions d'unités. "Tous deviendront des déchets électroniques et finiront à Guiyu" a-t-il conclu.
Reportage : Naissance de l'iPhone dans les exploitations de minéraux rares Infographie: où recycler son mobile, smartphone ou iPhone ?
Quelques livres électroniques sont présentés cette année au Salon du livre. Certains affichent la taille d’un livre de poche, l’épaisseur d’un magazine et le poids d’un téléphone portable.
Cybook Gen 3 Un écran de 12,2 cm par 9 cm, 4 niveaux de gris, 64 Mo de mémoire interne, un emplacement pour cartes mémoire SD et un port USB. Vendu 350 euros, le Cybook Gen 3 lit les fichiers HTML, Txt, PRC, Palmdoc ou PDF, il supporte le système de protection de fichiers (DRM) Mobipocket.
e-Reader Les Echos L’un des 2 livres électroniques de l’offre e-paper du quotidien Les Echos conçu par la société Ganaxa. Pour 8 mm d’épaisseur et 175 grammes d’épaisseur, cet ebook embarque un écran de 6 pouces, 64 Mo de mémoire extensible par l’ajout d’une carte mémoire SD ou MMC. Son prix : 650 euros, abonnement d’un an aux Echos inclus.
i-Rex Rechnologies iLiad eReader Ecran tactile de 8,1 pouces, connexion Wi-FI, l’Liad permet de lire, mais aussi d’écrire. Il fait aussi proposé dans l’offre E-paper du quotidien les Echos. Il est vendu 750 euros, abonnement d’un an aux Echos inclus.
Papier électronique A4 Binem de Nempotic Cet écran A4 d’une épaisseur de 2 cm est destiné à être intégré dans des livres électroniques.
Sony Reader PRS 505 Vendu uniquement aux Etats-Unis pour environ 200 euros, ce lecteur peut stocker 160 livres aux formats BBeB (Sony), RTF et PDF. La prochaine version reconnaîtra le format ePub utilisé par le logiciel Adobe Digital Editions. Ecran de 9 par 12 cm et mémoire de 256 Mo.
Jinke Halin eBook V3 Commercialisé en Chine pour environ 200 euros, cet ebook propose un écran de 12 cm par 9, supporte les formats PDF, Doc, HTML et Wolf, format propriétaire à Jinke. Il dispose d’une mémoire interne de 512 Mo.
Avec l’arrivée des nouvelles gammes chez Kobo et chez Amazon, les tablettes et liseuses avec éclairage intégré ont monopolisé l'attention ces derniers temps. Mais la guerre entre Kobo et Kindle se mène aussi sur les liseuses d’entrée de gamme.
S‘il y a un an de cela, l'horizon des liseuses "premier prix" pouvait sembler bouché, les choses ont bien changé. Le concept même de liseuse est rentré dans notre quotidien, et tout le monde a plus ou moins entendu parler du petit appareil de lecture.
Bien sûr, en face, les tablettes continuent leur opération de séduction, mais un marché existe désormais pour ces objets dédiés. Les modèles les plus avancés, équipés de la technologie d’éclairage intégrée obtiennent plus d’attention, mais les liseuses d’entrée de gamme sont attrayantes pour leur prix plancher, sans pour autant faire de concessions sur l’essentiel : la lecture.
Kobo mini : la liseuse d’entrée de gamme de Kobo
Commençons tout de suite par ce qui caractérise le plus la Kobo mini : son écran cinq pouces tactile. Kobo a fait un pari osé : proposer un écran cinq pouces au lieu du six pouces qui est devenu la norme. Le concept a été abandonné par Sony, mais Kobo y croit.
Un modèle cinq pouces pourrait en effet plaire : plus petit dit plus facile à ranger dans une poche ou dans un sac, et donc plus facile à emporter partout avec soi, pour une perte de taille qui n’est pas gênante pour lire.
La liseuse Kobo mini propose aussi un écran sans verre, et un poids record de seulement 134 g, là où la liseuse de Kindle, pourtant ultra-légère aussi, propose un peu moins de 170 g. Pour l’ensemble des autres spécifications, on retrouve des basiques propres à la plupart des liseuses, avec un processeur correct, une mémoire de 2 Go, le wifi intégré, etc…
Mais venons-en aux limites de l’appareil : un écran Vizplex avec 16 niveaux de gris qui s’il n’est pas mauvais est aujourd’hui dépassé. Un écran Pearl aurait été un meilleur choix, mais il fallait faire des compromis.
La nouvelle liseuse Kindle : une simple mise à jour
Le modèle d’entrée de gamme Kindle propose désormais une coque noire au lieu d’une coque aluminium, une vitesse plus rapide de 15 % lors du changement de page, ainsi qu’un meilleur contraste grâce à des polices plus sombres. Sur ce dernier point, il faut rappeler que la dernière mise à jour du Kindle version 2011 avait déjà amélioré les choses.
Le point fort de cet appareil, c’est sa simplicité. S’il évolue assez peu depuis sa dernière version, c’est certainement en partie parce que la dernière version était déjà réussie.
Toujours pas d’écran tactile, mais par contre toujours un écran Pearl, et un prix de 79 euros, sans oublier une disponibilité réelle sur le site d’Amazon.
Son point faible, plus que jamais, c’est l’absence d’écran tactile. Si à l'usage, la dimension tactile n’apporte pas grand-chose à la lecture, c'est quand même un confort et un vrai atout marketing auprès des utilisateurs.
Alors comment choisir ?
Pour l’instant, la question ne se pose pas vraiment. Le Kobo mini n’est pas encore disponible en France, malgré le fait que le site de Kobo indique la Fnac comme distributeur futur sur son site. Il y a ensuite la question de l’écosystème : certains détestent le modèle fermé d’Amazon, d’autres l’adorent pour sa simplicité son efficacité. Côté look, il faut noter qu'il est possible de choisir les couleurs du dos de l'appareil chez Kobo (coques interchangeables et clipsables en 5 couleurs) alors que le Kindle est noir ou... noir.
Mais au final, la question du choix se pose surtout par rapport à 3 éléments qui concernent tous l'écran : la taille, l'interface tactile, et la qualité visuelle.
Sur la taille, tout est question de goût : l'écran 5 pouces marque un point sur la mobilité, surtout avec un poids de 134 grammes (la liseuse la plus légère au monde) et un écran sans verre qui devrait être plus résistant. L'écran 6 pouces est bien sûr un peu plus grand et donc confortable.
Pour ce qui est du tactile, rares sont ceux qui n'en veulent vraiment pas. Sur ce point, la liseuse Kobo mini est donc la grande gagnante.
Pour la qualité de l'écran, avantage cette fois-ci à Kindle avec un écran Pearl plus récent et plus performant, surtout avec les polices plus sombres. Mais l'écran Vizplex n'est pas mauvais, loin de là.
Il ne reste plus qu’à voir si la Kobo Mini sera bien disponible en France, et à quel prix, mais aussi si des offres concurrentes arrivent. Kobo et Amazon ne resteront peut-être pas seuls à se battre sur ce créneau des petits prix.
Le PDG d’Orange a déclaré qu’il « comprenait » la demande faite par Bouygues Telecom qui dans une lettre adressée aux députés et à l’Arcep a demandé à ce que l’accord d’itinérance avec Free Mobile ne soit pas reconduit au-delà de 2018.
« Je comprends tout à fait le raisonnement de Martin Bouygues sur la limite temporelle de l'itinérance ». Voilà ce que Stéphane Richard, PDG d’Orange, a déclaré hier au micro de RTL en réaction à la lettre adressée par le patron de Bouyges Telecom aux parlementaires et à l’Arcep (le régulateur des télécoms français) dans laquelle il réclame que l’accord d’itinérance de Free Mobile ne soit pas reconduit une fois arrivé à son terme en 2018.
« C'est vrai que l'itinérance, c'est un dispositif qui est nécessaire pour le début. Tant que le quatrième opérateur n'a pas déployé tout son réseau, il faut bien que quelqu'un assure l'itinérance. Aujourd'hui, c'est nous. Mais ça n'a pas vocation à rester éternel », a poursuivi Stéphane Richard.
Précisons que dans les faits, Free Mobile doit de toute manière avoir couvert 90% de la population avec son propre réseau d'ici 2018, date de la fin de l'accord d'itinérance, pour respecter les engagements pris au moment de l’attribution de sa licence.(EP)
Lire aussi : Free Mobile a créé une spirale auto-destructice selon Martin Bouygues.
Il y a quelques jours le Cybook Odyssey devenait le lecteur officiel d’Adlibris, le n°1 des libraires en suède. C’est maintenant au tour de l’Allemagne de découvrir le Cybook Odyssey.
Après la Suède il y a quelques jours, où Bookeen a passé un partenariat avec Adlibris, le 1er libraire du pays, c’est au tour de Thalia, l’acteur allemand et ses 300 points de vente, de faire confiance à Bookeen. Si le nom vous dit quelque chose, c’est peut-être parce que Thalia est le n°1 Allemand. J’en ai aussi parlé ici indirectement lorsque je parlais du Oyo, l’appareil de France Loisirs distribué aussi par Thalia.
Avec ce partenariat, le Cybook Odyssey va pouvoir être proposé à partir du 20 juin prochain dans plus de 300 points de vente en Allemagne, en Suisse et en Autriche.
Avec ce partenariat, Thalia pense avoir les moyens de devenir leader du marché allemand dans le domaine du livre numérique.
Une stratégie d’extension efficace
Bookeen utilise la même stratégie que celle qui fait le succès de Kobo, une entreprise qui a lancé son premier appareil en 2010, et qui était encore inconnue en France, il y a encore quelques mois. Conscient de la difficulté de se faire une place sur le marché sans magasins, Kobo avait choisi de passer des partenariats avec les libraires de grands pays (Kobo By Fnac en France), une stratégie qui a aussi l’avantage de court-circuiter Amazon et son Kindle.
L'association libraire-fabricant de matériel a d'autres avantages, comme la possibilité de disposer d'un très bon produit, sans frais de développement, et de s'appuyer sur une marque pour y associer ses contenus. Les expériences ratées comme celle du FnacBook ont montré l'intérêt de s'associer avec de vrais spécialistes de la liseuse.
C'est manifestement cette même approche qui a été adoptée par Bookeen, qui reste en Europe un des acteurs principaux, capable de se mesurer justement aux géants américains.
En passant aussi des partenariats avec les principaux libraires Européens, Bookeen a une belle carte à jouer, surtout que son appareil est un des meilleurs du marché, et des mieux équipés. C’est aussi le plus rapide grâce à sa technologie HSIS (High Speed Ink System).
Une vidéo prise au dernier CES 2012, où Bookeen présentait le Cybook Odyssey et sa technologie HSIS
Géant Casino, Carrefour, Leclerc, mais aussi d’autres hypermarchés proposeront la tablette d’Apple dans leurs rayons pour les fêtes de fin d’année. L'iPad fait donc son entrée dans la grande distribution, et pendant ce temps, les opérateurs patientent.
Malgré le succès des ventes de sa tablette iPad, Apple ne compte pas s’arrêter en si bon chemin et, en prévision des fêtes de Noël, va ouvrir encore plus ses canaux de distribution. Ainsi, les supermarchés Géant Casino, Carrefour et Leclerc vont se mettre à commercialiser l’iPad, d’après des informations révélées conjointement par les sites LeMonde.fr et LSA. Ce serait même déjà fait pour la première marque nommée, tandis que Carrefour débutera dans les prochains jours pour atteindre 60 enseignes à la fin de l’année et que Leclerc fera de même dans une cinquantaine d’espaces culturels de ses magasins.
Mais LSA va même plus loin en citant un responsable d’enseigne qui indique que l’iPad sera proposé pour les fêtes de Noël dans la plupart des grandes surfaces alimentaires. Il est donc loin le temps où les produits Apple n’étaient proposés qu’en Apple Store. Aujourd’hui, l’iPad est commercialisé dans des boutiques spécialisées et sur de nombreux sites de commerce en ligne. Il arrive donc dans la grande distribution et finalement, le plus étonnant reste son absence des étals des opérateurs téléphoniques, même si on sait que la subvention qu’ils accorderaient pour sa vente liée à un forfait 3G n’est pas (encore) du goût d’Apple. Ils se rabattent donc sur d’autres modèles comme la Samsung Galaxy Tab, au prix facial de 699 euros mais qui est vendue jusqu’à 249 ou 299 euros avec un forfait. (EP)
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Au troisième trimestre 2012, le Galaxy S III de Samsung a détrôné Apple et son iPhone 4S, de son titre de smartphone le plus vendu au monde. Une victoire fragile et sans doute temporaire.
Selon les chiffres publiés par le cabinet Strategy Analytics, le Galaxy S III de Samsung a été le smartphone le plus vendu au monde au cours du troisième trimestre de cette année. 18 millions de Galaxy S III ont en effet été écoulés durant ces trois mois. En comparaison, son concurrent, l’iPhone 4S se situe un cran au-dessous avec 16,2 millions d’unités, soit une baisse de 3,2 millions par rapport au second trimestre.
En termes de parts, sur le marché des smartphones, le Galaxy S III s’est hissé à 10,7%, tandis que l’iPhone 4S n’est qu’à un point derrière avec 9,7%. Toutefois selon Strategy Analytics, ce résultat semble faussé car les ventes du 4S ont baissé parce que les consommateurs ont préféré attendre le lancement de l'iPhone 5. C’est pourquoi avec la montée en puissance de l’iPhone 5 sur le quatrième trimestre, Samsung devrait rapidement rendre ses lauriers de leader. (EP)
Le géant de la recherche se justifie en donnant la priorité à la version mobile de son service de messagerie, accessible directement depuis le navigateur d’un smartphone. L'application Gmail pour BlackBerry disparaîtra le 22 novembre.
L’application Gmail pour BlackBerry vit ses derniers jours. C’est en effet le 22 novembre prochain que Google, comme il l’a annoncé hier dans un communiqué, la supprimera de son centre de téléchargement. Les versions déjà installées, par l’utilisateur ou en natif, continueront cependant à fonctionner mais ne seront plus concernées par aucun développement ni support technique.
Google justifie cette décision par ses efforts portés sur la version en ligne, dédiée aux navigateurs mobiles, de son service de messagerie. A noter que l’application Google Apps Connector pour les serveurs BlackBerry Entreprise Server (BES) n’est pas concernée par cette suppression.
Cette annonce intervient une semaine après l’apparition furtive de l’application Gmail pour iOS sur l’App Store. Retirée dans la foulée, officiellement pour des raisons techniques, elle pourrait en fait ne jamais être remise en ligne si l’on s’en tient à la nouvelle philosophie de Google. (EP)
Face à la Google Nexus 7 et à la Kindle Fire, l'arrivée d'un iPad mini dans un avenir est une nouvelle fois "accréditée" par la rumeur. La tablette serait fabriquée dès septembre dans l'usine brésilienne de Foxconn et pourrait arriver à Noël.
Si l'on en croit les "sources chinoises fiables" de MacOtakara, rapportées par Apple Insider, la version 7 pouces de l'iPad serait sortie de la phase de test en Chine. Cependant la production aurait lieu dans l'usine brésilienne de Foxconnn qui fabrique actuellement certains iPad et iPhone. Cela correspondrait selon eux à une disponibilité pour les fête de fin d'année.
Cette délocalisation en Amérique du Sud s'explique par des raisons financières. Les taxes pour les produits importés du Brésil vers les USA sont moins élevées que pour ceux importés de Chine en raison d'accords commerciaux entre les deux pays. C'est d'ailleurs pour cela que Foxconn avait implémenté une usine là-bas. Si Apple veut proposer sa tablette au prix le plus bas possible, la ristourne ne sera pas de trop.
Hérité de l'iPod?
Deuxièmement, la source estime que cet iPad Mini - dont on parle depuis 2010 - s'inspirerait plus du design de l'iPod Nano 3ème génération que du nouvel iPad. Ainsi, selon elle, la future tablette proposerait la même hauteur que le Nexus 7 et un peu plus large. Enfin, la rumeur voudrait qu'il soit aussi fin que l'actuel iPod Touch.
L'intérêt de préciser cet héritage est difficilement justifiable dans le sens où un iPod Nano 3G (ci-dessous) a le même format qu'un iPad. Cupertino proposerait-il alors des déclinaisons colorées et avec une face arrière chromée?
Dernier point abordé par ces bruits de couloir : la tablette adoptera la connectivité 3G. Elle ajoute que l'iPhone 5 arrivera en septembre.
A l'ère des tablettes, l'encre électronique pourrait facilement paraître ringarde. Et pourtant, le moral semble être au beau fixe chez les fabricants d'écrans à encre électronique, E-Ink en tête. Comment est-ce possible ?
Comment peut-on encore acheter un appareil à encre électronique pour lire, alors que cela est limité à la lecture d'une part, et que d'autre part cette technologie est limitée au noir et blanc, lente et incapable d'afficher des contenus nécessitant des taux de rafraîchissement rapides ?
Tablettes et smartphones ont démocratisé les ebooks
L'iPad est un des appareils les plus utilisés au monde comme lecteur d'ebooks, après le Kindle. Mais il n'est pas le seul. Les tablettes qui arrivent peu à peu sur le marché présentent toutes des fonctions de lecture d'ebooks. Et les distributeurs que sont Amazon, Barnes & Noble, ou plus récemment Google ont compris l'importance de proposer des applications sur les smartphones et tablettes pour diversifier leurs réseaux de distribution. Les ebooks de Google seront même présents sur la prochaine version d'android, spécialement conçue pour les tablettes.
Le résultat est qu'en à peine une année, les ebooks se sont répandus partout, sur tous les appareils. Rien n'est donc plus simple désormais que d'accéder à un ebook, mais le résultat obtenu est parfois décevant.
Les tablettes éduqueraient le public
C'est ce que pense le vice-président du marketing de E-ink, Sriram Perubemva, qui estime que les tablettes, loin de nuire aux ventes des écrans à encre électronique, ont contribué à éduquer les consommateurs. Ces derniers feraient maintenant la comparaison avec les lecteurs à encre électronique. L'entreprise a multiplié ses ventes chaque année au moins par 3 depuis 2006, et est passée de 100.000 écrans la première année à 10 millions cette année et peut-être 30 millions l'année prochaine.
Mais comment les tablettes peuvent-elles participer au succès de l'encre électronique ?
Tout d'abord, les tablettes, comme on vient de le voir, ont démocratisé les ebooks. Cette démocratisation a amené l'attention sur les lecteurs à encre électronique, ce qui s'est répercuté sur les ventes. C'est donc un effet de visibilité indirecte donnée à ces appareils.
Ensuite, les tablettes ont montré leurs limites dans la lecture d'ebooks. Tout d'abord, avec leurs écrans, pas vraiment adaptés à la lecture. L'encre électronique est toujours étonnante à voir, et elle laisse rarement indifférent. Souvent, j'ai remarqué que les personnes qui rencontrent l'encre électronique adorent ou détestent. Les tablettes ont donc mis l'accent sur la différence, et ont crée le débat encre électronique contre tablette, un débat qui a mis le projecteur sur l'encre électronique
Les tablettes ont aussi montré leurs limites en termes de format : trop encombrantes, trop lourdes, trop épaisses, elles sont inadaptées à une prise en mains confortable. Selon moi d'ailleurs, c'est un des problèmes principaux des tablettes pour la lecture. C'est un peu comme si vous vouliez lire une encyclopédie au lit : le format n'est pas adapté. Le succès du Nook Color confirme d'après moi cette problématique. L'écran LCD n'a pas posé de problème, mais le format 7 pouces reader a totalement séduit.
Et pour couronner le tout, la prise en mains n'est pas idéale en mode lecture.
Au final, les lecteurs d'ebooks dédiés, plus légers, plus fins, ayant des dimensions de 5 à 7 pouces en général, sont beaucoup plus adaptés à une parfaite prise en main et à une lisibilité parfaite, même en extérieur.
Les limites de l'optimisme
Les ventes se multiplient, mais parler en termes de nombre de ventes pour un produit qui démarre n'a aucun sens. L'important pour comprendre l'évolution d'un produit telle que les lecteurs à encre électronique est de parler en termes de parts de marché. Et sur ce point, difficile de croire que les readers à encre électronique prennent des parts de marché. La concurrence des tablettes, mais aussi des applications, donc des smartphones, est très importante. Seuls les lecteurs les plus accros à la lecture finissent pas passer à l'encre électronique.
Autre limite, l'optimisme perçu vient du camp de E-Ink, le leader, qui fournit les Kindle d'Amazon, ou la gamme des Sony Reader, entre autres. Son écran Pearl est un succès, et Kindle et Sony de très bons publicitaires pour E-Ink. Rien ne prouve que l'optimisme soit de mise chez tous les acteurs, et surtout chez les acteurs qui ne fournissent pas les appareils les plus vendus du secteur.
La bonne voie : innover
L'encre électronique doit se positionner avec succès sur 3 points : sa qualité d'affichage, une vitesse améliorée, et des couleurs plus vives. Or, E-ink est manifestement au travail sur ces 3 domaines, avec l'écran référence jusqu'ici en termes de noir et blanc (pearl), un prototype d'écran plus rapide en partenariat avec freescale, et l'écran couleur Triton, qui va équiper le Hanvon Wisereader vu au CES.
Il y a encore beaucoup de travail, mais l'innovation est au rendez-vous. Les grandes inconnues concernant l'avenir de l'encre électronique concernent d'ailleurs les technologies concurrentes telles que celles employées dans l'écran Mirasol, plus efficaces que l'encre électronique sur la vitesse et la couleur.
L'encre électronique a encore son mot à dire. Et l''écran Haute définition du iRiver Story Cover HD l'a récemment prouvé.
Apple a décidé de reporter le lancement de sa tablette iPad qui ne sera pas disponible en france à la fin Avril comme prévu.
Un coup dur pour tous les fans : Apple a décidé de reporter le lancement de sa tablette tactile iPad. Initialement prévue pour la fin Avril, il faudra finalement patienter quelques semaines de plus pour la trouver en France.
La raison officielle de ce retard est une demande plus forte que celle attendue. La demande d'iPad dépasse l'offre selon Apple et la compagnie estime qu'elle risque d'augmenter, les ventes à l'international sont donc reportées d'un mois, pour la fin Mai.
Vendu depuis le 3 Avril aux états-unis, l'iPad ne sera donc pas en rayon en France avant la fin du mois de Mai. Apple a toutefois prévu d'annoncer les prix le 10 Mai prochain, date à laquelle il sera possible de pré-commander la tablette tactile.
Le communiqué diffusé par Apple parle d'une décision difficile pour justifier le choix de privilégier les consommateurs américains pour qui plus de 500 000 exemplaires de l'iPad ont déjà été distribués, une forte demande qu'Apple n'aurait pas su anticiper.
Nos homologues de cnet.com on pu rencontrer Patrick Brady qui a dirigé le travail entourant la tablette Nexus 7 de Google. Il nous en apprend un peu plus sur sa fabrication.
Patrick Brady n’est peut-être pas aussi connu que Larry Page ou Sergei Brin, mais il est tout de même celui qui dirige toute la partie « matériel » de l’écosystème Android. Ce mois-ci a d’ailleurs été particulièrement chargé puisqu’il a pu dévoiler au public deux bébés : sa fille et la tablette Nexus 7, lors de la Google I/O le 26 juin 2012.
Patrick Brady a en effet dirigé l’équipe qui a façonné la Nexus 7. Notre homologue de CNET.com, Marguerite Reardon, a eu la chance de pouvoir s’entretenir avec lui pour obtenir plus de détail sur cette tablette 7 pouces qui risque de chambouler légèrement le paysage de la tablette. Nous vous retransmettons donc l’interview en Français.
Cnet : Quelles sont les raisons qui ont poussée Google à sortir sa propre tablette ?
Brady : Nous nous sommes intéressés à l’écosystème pour voir quelle catégorie de produit allait exploser dans un avenir proche. Nous avons regardé les tablettes et surtout les modèles de petite taille, et à bas prix. Il nous est apparu que cette catégorie n’exploitait pas tout son potentiel.
Nous voulions fabriquer quelque chose de peu coûteux mais pas bas de gamme. On devait avoir un processeur rapide et un écran que nos développeurs voudraient exploiter. On cherchait également à faire un produit qui pourrait mettre en avant notre contenu. On a fait de Google Play le plus gros magasin d’ebooks, avec des films à coté. On a ajouté à cela des séries TV et des magazines, alors il fallait quelque chose qui permettrait à nos clients de consommer tout cela de la meilleure façon possible. On a pensé que le format 7 pouces s’y prêtait bien.
C’est aussi très important pour nous que le produit soit léger et portable. Il pèse seulement 340 grammes. On voulait que les gens puissent l’emmener dans un café et puissent lire confortablement un livre ou un magazine. La nexus 7 est à peu près aussi encombrante qu’un livre de poche traditionnel. Ils sont d’ailleurs dans ce format pour une bonne raison, ils doivent être transportables. Personne n’a envie de se trimballer avec un livre à couverture rigide.
Combien de temps cela vous a pris pour en arriver là ?
On a commencé à vraiment travailler dessus en janvier.
Ça a été très rapide. Je suis surprise qui vous ayez réussi en si peu de temps.
L’industrie avant rapidement, donc nous devons le faire aussi. On ne peut pas passer un an à développer le matériel car quand il est fini, il est déjà vieux d’un an. On ne peut pas vraiment se le permettre.
Quels consommateurs visez-vous avec la Nexus 7 ?
À peu près tout le monde je pense. On a beaucoup réfléchi à comment concevoir le système et le matériel pour qu’ils puissent convenir à plusieurs types d’utilisations. Par exemple, je pense que les tablettes 10 pouces sont trop grandes pour les jeux et la lecture. On voulait qu’elle soit portable, parfaite pour lire des livres et des magazines, pour jouer ou encore pour regarder des films.
Mais il était aussi important qu’elle soit suffisamment puissante pour faire autres choses. C’est pourquoi nous avons fait le choix d’un processeur quadri-cœur et de mettre Google Chrome dessus. Les appareils de la gamme Nexus sont des références pour que les développeurs aient envie de travailler et innover autour de l’écosystème Google. Alors, il nous faut des produits à la pointe de la technologie. Nous voulons le meilleur hardware pour tester nos contenus et services.
Enfin, le produit devait être léger et portable. Très vite nous avons visé le prix de 199 dollars.
Patrick Brady
Ce prix est assez incroyable. Comme avez-vu réussi a proposé un prix aussi bas ? On a entendu dire que Google ne faisait aucun profit sur cette tablette. Est-ce vrai ?
Je ne peux pas m’exprimer sur le coté financier de la chose. Je crois que les gens ont tendance à mal juger les motivations qui entoure les produits Nexus. Il s’agit surtout de construire et orienter l’écosystème.
Pensez-vous que cela dérange certains de vos partenaires que construisiez et vendiez un produit avec si peu de marge ? Cela ne va-t-il pas tirer les prix de leurs produits vers le bas, et rendre les profits plus difficiles ?
Les pressions du marché sont ce qu’elles sont, peu importe ce que l’on fait. Dans la High-Tech, plus le temps passe plus les choses deviennent bon marché et petites. Parfois le mouvement s’accélère et ce que l’on fait ici. On ne pense pas couper l’herbe sous le pied de nos partenaires.
Pensez-vous que vos partenaires se sentent menacés par le fait que Google choisisse un fabricant parmi tous les autres pour faire ses produits ?
Au début peut-être mais le temps a passé. Ils ont depuis réalisé que nous ne voulons pas tout faire seul. On s’associe à plusieurs entreprises pour fabriquer la gamme Nexus. Samsung et HTC pour les téléphones, Motorola pour la Xoom, c’est maintenant avec Asus.
Je crois que nos partenaires ont aujourd'hui compris que les produits Nexus sont ce qui se fait de mieux en termes de hardware et de software. C’est pourquoi on cherche à s’associer avec les entreprises qui font des choses innovantes avec leur propre matériel. Nous demandons à tous ceux qui veulent travailler sur un produit Nexus d’agrandir le champ du possible.
Nous avions vraiment été impressionnés par ce que Samsung faisait avec le verre courbé et nous l’avons incorporé dans nos téléphones. Quand Asus nous a montré ce qu’ils savaient faire avec des tablettes, on a tout de suite su que c’était avec eux que nous voulions travailler.
Nous ne pensons pas que partenaires se sentent menacés. En fait, je crois qu’ils apprécient même. Android est open source, donc ils comprennent qu’en développant des produits on travaille pour être sur que toutes les technologies de processeurs fonctionnent avec notre le système d’exploitation. Et on l’améliore. Le meilleur exemple est sans doute le « Project Butter » pour obtenir des appareils très réactifs. Tout ce que l’on développe bénéficiera à tout l’écosystème Android.
Je comprends qu’Asus avait la technologie qui vous intéressait pour fabriquer la Nexus 7, mais pourquoi Google n’a pas choisi Motorola? Après tout, Google possède Motorola maintenant.
Quand nous avons acquis Motorola, il était important de montrer à nos partenaires que nous ne le faisions pas pour nous lancer sur le matériel et leur faire une concurrence directe. Nous l’avons acquis pour aider notre écosystème en termes de brevets et de propriété intellectuelle.
Au départ je crois que nos partenaires ne croyaient pas vraiment que nous n’attribuerions pas de traitement préférentiel à Motorola. Mais ils nous ont vu choisir Samsung pour notre téléphone et Asus pour la Nexus 7, ils en ont donc maintenant la preuve. Tout est question d’écosystème.
Le marché de la tablette est assez jeune. Mais il est clair que l’iPad d’Apple se vend mieux que les tablettes Android disponibles à l’heure actuelle. Pourquoi est-ce que les tablettes Google n’ont jusqu'à présent pas décollées ?
Rembobinons un peu. Quand nous avons lancé le G1 les gens ont dit la même chose. Il ne dépassait pas les ventes de l’iPhone, et semblaient un peu déçus. Je pense que cela prend un peu de temps pour que les ventes décollent. Cela dépend du produit. Il y a tellement de choix en termes de tablettes : différentes tailles, Wi-Fi seulement ou avec la 3G... En plus d’une large gamme de prix.
Je crois aussi que le contenu manquait peu dans le début. On améliore cela avec les séries TV et les magazines sur Google Play pour qu’il y ait plus de chose à faire avec sa tablette. Je pense que la Nexus est la meilleure tablette disponible actuellement. Mais un seul format ne peut pas tout faire.
Je m’attends à ce que les gens achètent toutes sortes de tablettes, de plusieurs formats.
Si vous deviez aider quelqu'un à choisir entre la Kindle Fire et la Nexus 7, il est certain que vous conseilleriez la Nexus 7. Mais, selon quels points particuliers font qu’elle est meilleure que la Kindle Fire ?
Je ne vais pas comparer les deux en face en face. Mais je peux vous expliquer pourquoi je pense que la Nexus 7 est excellente. Premièrement, elle est fine et légère. 340 grammes seulement. Vous ne réalisez probablement pas à quel point certaines tablettes peuvent être lourdes.
L’écran HD est aussi une composante importante. On ne l’appréciera peut-être pas à sa juste valeur sur du contenu en définition standard, mais dès que l’on est face à de la HD, la différence parlera d’elle-même.
Le processeur quadri-cœur. Chrome fonctionne beaucoup mieux et les jeux sont plus fluides.
Je suis aussi un grand fan de la caméra en façade. Elle est parfaite pour « Google + hangouts » (NDT : la visio-conférence). Je ne pense pas que les gens sauteront en parachute pour atterrir sur le toit du Moscone Center tous les jours, mais il y a d’autre raisons pour avoir l'utilité une caméra en façade.
Ma femme et moi venons d’avoir notre premier enfant il y a quelques semaines. Mes parents vivent sur la côte Est, je n’ai pas amené mon ordinateur portable à l’hôpital mais j’ai pris ma Nexus 7. J’ai pu grâce à elle leur présenter leur petite-fille. Autant vous dire que j’étais assez heureux que nous ayons intégré une caméra sur la face avant.
Instagram, la plus populaire des applications de retouche photo ne sera plus réservée à iOS. Une page dédiée à sa version Android vient en effet de voir le jour.
Véritable phénomène sur iPhone et iPad avec près de 30 millions d’utilisateurs, Instagram va enfin débarquer sur Android. C’est ce qu’on peut en déduire de la mise en ligne d’une page permettant de s’inscrire pour avoir la primeur de l’information.
Une manière habile pour l’éditeur de faire patienter ceux qui attendent depuis des mois une version d’Instagram pour leur smartphone ou tablette fonctionnant sous Android. Habile car il n’y aucun timing, et la mise en ligne de l’application pourrait très bien être dans quelques jours, mais aussi dans quelques semaines.
Notez que ni RIM et son BlackBerry OS, ni Windows Phone ne sont au menu des prochaines mises à jour… (EP)
Créé pour les futures générations de smartphones et de tablettes, le nouvel écran 5 pouces de LG dispose d’une densité de 440 dpi et d’une définition HD 1080p.
Oubliez les 326 dpi (points par pouce) de l’écran Retina 3,5 pouces de l’iPhone, voici les 440 dpi du nouvel écran 5 pouces de LG. Tout juste dévoilé par le constructeur coréen avant sa présentation à l’occasion du salon SID Display Week 2012 (3-8 juin, Boston), il devrait équiper des appareils (smartphones ou petites tablettes) à partir du deuxième semestre de cette année.
Avec une telle densité de pixels, LG est parvenu à rendre ce petit écran 5 pouces compatible HD 1080p puisqu’il dispose d’un aspect 16/9 et d’une définition de 1920 x 1080 pixels. Il est équipé de la nouvelle technologie AH-IPS (Advanced High Performance In-Plane Switching) proposant de meilleurs angles de vue, une plus grande palette de couleurs et des temps de réponse optimisés par rapport à un écran LCD classique.
Il s’agit d’une réponse au nouvel écran Super AMOLED Plus à matrice PenTile, qui affiche 2560 x 1600 pixels sur 10,1 pouces. (EP)
Grace à ses locomotives iPad et iPhone, Apple a réalisé un premier trimestre record avec un bénéfice net de 6 milliards. En trois mois, plus de 16 millions d’iPhone et 7 millions d’iPad ont trouvé preneur. Apple a vendu en tout 15 millions d’iPad et 75 millions d’iPhone…
Si nous nous interrogions sur les ventes réelles de tablettes subventionnées (iPad et Galaxy Tab) tempérant ainsi l’euphorie autour des tablettes tactiles, les résultats enregistrés par Apple pour son premier trimestre fiscal 2011 ( clos le 25 décembre dernier) ont de quoi laisser songeur…
Capitalisant sur ses locomotives sous iOS, Apple a réalisé un chiffre d’affaire de 26.7 milliards de dollars pour un bénéfice net de 6 milliards lors de ce premier trimestre fiscal.
16.24 millions d’iPhone et 7.33 millions d’iPad ont trouvé preneur sur cette période. Commercialisé depuis avril 2010 outre atlantique, l’iPad se serait écoulé à 15 millions d’exemplaire.
Pour l’iPhone, les chiffres de vente donnent le vertige. Commercialisé en juin 2007, Apple nous a confirmé que 75 millions d’iPhone se sont vendus (en date de décembre 2010). Rappelons également que l’App Store va bientôt franchir le cap des 10 milliards d’application téléchargées.
Un trimestre exceptionnel a prévenu Steve Jobs, boosté par les fêtes de fin d’année et également des ventes record de Mac (+ 23% avec 4.13 millions d’unités commercialisées).
Seul les ventes d’iPod ont enregistré un recul de 7% en 2010, contrebalancé par le nombre impressionnant de terminaux animés par le système d’exploitation mobile d’Apple soit prés de 160 millions de machines sous iOS...
Avec le Desire X, HTC dévoile un smartphone positionné entrée de gamme mais doté d’une configuration de choix, un Snapdragon S4 double cœur, un écran 4 pouces et un design étudié …
HTC qui se présente comme « le spécialiste mondial du design de smartphone » ( dixit le communiqué de presse ) officialise son Desire X aperçu il y a quelques jours sous le nom de code HTC Proto.
A côté de la gamme One articulée autour des V,S et X plutôt milieu / haut de gamme, le taiwanais entend présenter un terminal plus abordable niveau prix même si ce dernier n’est encore inconnu .
Pour un terminal abordable, le HTC Desire X se montre très séduisant sur le papier avec son Snapdragon S4 double cœur à 1 Ghz épaulé par un Adreno 203, 4 Go de stockage extensible via l’emplacement pour carte microSD, seule, la RAM limitée à 768 Mo semble quelque peu en retrait.
A côté de cette configuration qui parviendra sans mal à faire tourner Android 4 Ice Cream Sandwich ( pas d’indication quant à l’éventuelle mise à jour vers 4.1 Jelly Bean) et la surcouche Sense 4 on trouve une dalle de 4 pouces S LCD de 800 x 480 pixels honnête pour de l’entrée de gamme.
La photo et le son demeurent des éléments différenciants chez HTC, le capteur BSI de 5 megapixels profite d’un grand angle 28 mm avec une ouverture de f/2.0 donc assez lumineux et l’on retrouve le traitement software pour la capture simultanée de photo lors d’une vidéo ou un mode rafale. Niveau son, la techno Beats Audio est toujours de la partie afin de proposer « un son riche et puissant » et fonctionner de concert avec les casque du Docteur …
HTC nous présente un smartphone très cohérent avec un design et probablement une finition poussée. Reste à identifier clairement le prix de ce Desire X dispo dans l’hexagone courant septembre.