samedi 29 juin 2013
lundi 17 juin 2013
Un correctif pour les problèmes de Wi-Fi de l'iPhone 5
Apple publie un premier correctif pour iOS 6 et son iPhone 5, afin de mettre fin à un bug du Wi-Fi qui touchait les abonnés Verizon aux Etats-Unis.
Outre le remplacement de Google Maps par le faiblard Apple Maps, le plus gros reproche fait à Apple concernant son nouvel iPhone 5 vient de problèmes de connexion Wi-Fi. Parmi les soucis relevés par des utilisateurs sur les forums d’Apple, figuraient la lenteur de connexion, les déconnexions intempestives mais aussi parfois la consommation de données cellulaires sur le forfait mobile malgré la liaison Wi-Fi.
Apparemment, ce bug était lié à la configuration de l’iPhone 5 sur le réseau Verizon aux Etats-Unis et ne semble pas affecter d’autres opérateurs. Toujours est-il qu’Apple propose pour ceux qui en sont victime une mise à jour à télécharger directement via son smartphone. Quelques manipulations et un redémarrage plus tard, le problème est censé avoir disparu.
Mais de manière générale, Apple ne fera pas l’économie d’une sortie dans les prochaines semaines d’une version corrigée d’iOS 6 afin de mettre à plat tous les petits soucis techniques rencontrés sur la nouvelle version de son système d’exploitation mobile. (EP)
samedi 15 juin 2013
Le difficile recyclage de l'iPhone et des produits électroniques en fin de vie
Que deviennent nos vieux iPhone et autres smartphones ? Malgré la réglementation et les efforts des fabricants, la fin de vie des produit n'est pas toujours "verte".




Après avoir assisté à la naissance de l'iPhone dans les exploitations minières de minéraux rares, Jay Greene s'est interessé pour CNET.com au devenir d'un iPhone en fin de vie et au délicat problème du recyclage.
Il évoque tout d'abord la ville de Guiyu en Chine, un village sinistré écologiquement parlant pour les défenseurs de la cause verte, le "Tchernobyl des déchets électroniques". Les circuits qui atterrissent dans cette ville sont brulés pour récupérer le plomb et les cendres restantes sont déversées dans les rivières de la ville et les canaux alentour.
Ces déchets toxiques contaminent fatalement les puits et eaux souterraines. C'est pourquoi Guiyu est la ville qui détient le triste record du plus haut niveau de dioxines cancérigènes au monde. Il en résulte un grand nombre de fausses couches pour les femmes et beaucoup d'enfants souffrent de saturnisme.
La triste ironie du cycle de vie des produits électroniques grand public, fait remarquer Jay Greene, est qu'ils sont créés en Chine. Les terminaux informatiques, moniteurs et téléphones mobiles usagés reviennent ensuite y finir leur vie après avoir été utilisés dans le monde entier.
L'iPhone et autres smartphones sont eux aussi concernés car ils contiennent de nombreuses substances toxiques et dangereuses. Malgré les réglementations internationales, leur valeur, même à l'état usagé ou cassé, font qu'ils finissent bien souvent leur vie dans les pays en voie de développement.
Apple a toutefois fait des efforts pour réduire la présence de produits toxiques sur ses téléphones comme l'indique un rapport sur l'iPhone 5 publié sur le site Apple. Certaines substances dangereuses comme les retardateurs de flamme bromés ou le chlorure de polyvinyle ont notamment été exclus pour la fabrication de l'appareil.
D'autres mesures ont été prises par Apple pour éviter que les déchets électroniques finissent leur vie dans des endroits comme Guiyu. Tous les appareils collectés par Apple sont traités dans la région où ils sont renvoyés par les consommateurs. La société propose en effet un programme de récupération pour lequel il rémunère les consommateurs qui renvoient leur matériel.
Certains appareils toujours fonctionnels sont remis en service par des sociétés spécialisées pour être revendus dans des pays en voie de développement. C'est le prolongement de la durée vie du produit qui est privilégiée avant le désassemblage. Logique, mais pas toujours souhaitable malheureusement.
Une deuxième vie du produit dans un pays en voie de développement signifie également que l'appareil ne bénéficiera pas forcément du même soin apporté au recyclage. La chine fait partie de ces pays. Même si le niveau de vie s'élève peu à peu dans les grandes villes, la pauvreté est encore très présente.
Au début du reportage un acheteur chinois avait proposé au reporter 362 dollars pour son iPhone 4S en bon état. Un autre acheteur a fait une estimation d'appareils similaires mais endommagés. Lorsque l'écran est cassé il ne vaut plus que 95 dollars, si c'est la carte mère qui est endommagée le prix descend à 31 dollars. En Chine où l'iPhone est plus un symbole de réussite sociale qu'un moyen de communication, les appareils sont réparés et revendus.
Visite d'un atelier de recyclage en ChineJay Greene s'est ensuite mis en quête d'un atelier de recyclage qu'il a finalement trouvé dans le village de Dashan. Dans une chaleur étouffante une dizaines d'ouvriers, principalement des femmes, s'affairent à désassembler les composants. Le plastique, les câbles, fils et circuits d'ordinateurs sont triés, pas de téléphones mobiles dans le local ce jour là.
Le responsable de l'atelier semblait fier de son travail : "Nous allons tout désassembler et le recycler. Nous ferons de nouveaux produits avec, nous ne jetons rien".
"Est-ce bon pour l'environnement ?" a demandé notre reporter en montrant des images prises ce jour là à Jim Puckett, de Basel Action Network qui milite pour réduire l'export de nos produits électroniques vers les pays en voie de développement. Sa réponse surprend : "Ce type de recyclage est pire que de ne rien faire. Il serait préférable de simplement les mettre en décharge."
Le responsable de l'ONG pense que les plastiques sont fondus dans des conditions dangereuses, rejetant ainsi des toxines dans l'air, pour fabriquer de nouveaux objets de la vie courante. Les métaux sont fondus pour la revente dans les même conditions, câbles et circuits finissent à Guiyu selon lui.
Jay Greene a également rencontré Du Huanzheng, professeur à l'Université de Jiaxing, qui se rend souvent à Guiyu pour sensibiliser les habitants aux risques pour leur santé. Mais c'est avant tout l'argent qui les préoccupe explique-t-il, ils font "le choix" de souffrir plus tard afin de pouvoir se nourrir aujourd'hui. Sans les déchets électroniques ils ne pourraient pas.
Durant son entrevue avec le professeur, il a utilisé son iPhone pour joindre un traducteur. En lui montrant l'appareil, il a demandé si des composants de l'iPhone parvenaient jusqu'à Guiyu. Pas encore a répondu Du Huanzheng, la plupart des iPhone ayant fait leur apparition fin 2009 lorsqu'Apple a lancé le produit en Chine. Mais c'est une bombe à retardement de 20 millions d'unités. "Tous deviendront des déchets électroniques et finiront à Guiyu" a-t-il conclu.
Reportage : Naissance de l'iPhone dans les exploitations de minéraux rares
Infographie: où recycler son mobile, smartphone ou iPhone ?
vendredi 14 juin 2013
Les livres électroniques s’affichent au Salon du livre
Quelques livres électroniques sont présentés cette année au Salon du livre. Certains affichent la taille d’un livre de poche, l’épaisseur d’un magazine et le poids d’un téléphone portable.

Cybook Gen 3
Un écran de 12,2 cm par 9 cm, 4 niveaux de gris, 64 Mo de mémoire interne, un emplacement pour cartes mémoire SD et un port USB. Vendu 350 euros, le Cybook Gen 3 lit les fichiers HTML, Txt, PRC, Palmdoc ou PDF, il supporte le système de protection de fichiers (DRM) Mobipocket.

e-Reader Les Echos
L’un des 2 livres électroniques de l’offre e-paper du quotidien Les Echos conçu par la société Ganaxa. Pour 8 mm d’épaisseur et 175 grammes d’épaisseur, cet ebook embarque un écran de 6 pouces, 64 Mo de mémoire extensible par l’ajout d’une carte mémoire SD ou MMC. Son prix : 650 euros, abonnement d’un an aux Echos inclus.

i-Rex Rechnologies iLiad eReader
Ecran tactile de 8,1 pouces, connexion Wi-FI, l’Liad permet de lire, mais aussi d’écrire. Il fait aussi proposé dans l’offre E-paper du quotidien les Echos. Il est vendu 750 euros, abonnement d’un an aux Echos inclus.

Papier électronique A4 Binem de Nempotic
Cet écran A4 d’une épaisseur de 2 cm est destiné à être intégré dans des livres électroniques.

Sony Reader PRS 505
Vendu uniquement aux Etats-Unis pour environ 200 euros, ce lecteur peut stocker 160 livres aux formats BBeB (Sony), RTF et PDF. La prochaine version reconnaîtra le format ePub utilisé par le logiciel Adobe Digital Editions. Ecran de 9 par 12 cm et mémoire de 256 Mo.

Jinke Halin eBook V3
Commercialisé en Chine pour environ 200 euros, cet ebook propose un écran de 12 cm par 9, supporte les formats PDF, Doc, HTML et Wolf, format propriétaire à Jinke. Il dispose d’une mémoire interne de 512 Mo.
jeudi 13 juin 2013
Kobo mini contre Kindle le match des liseuses à moins de 100 €
Avec l’arrivée des nouvelles gammes chez Kobo et chez Amazon, les tablettes et liseuses avec éclairage intégré ont monopolisé l'attention ces derniers temps. Mais la guerre entre Kobo et Kindle se mène aussi sur les liseuses d’entrée de gamme.
S‘il y a un an de cela, l'horizon des liseuses "premier prix" pouvait sembler bouché, les choses ont bien changé. Le concept même de liseuse est rentré dans notre quotidien, et tout le monde a plus ou moins entendu parler du petit appareil de lecture.
Bien sûr, en face, les tablettes continuent leur opération de séduction, mais un marché existe désormais pour ces objets dédiés. Les modèles les plus avancés, équipés de la technologie d’éclairage intégrée obtiennent plus d’attention, mais les liseuses d’entrée de gamme sont attrayantes pour leur prix plancher, sans pour autant faire de concessions sur l’essentiel : la lecture.
Kobo mini : la liseuse d’entrée de gamme de KoboCommençons tout de suite par ce qui caractérise le plus la Kobo mini : son écran cinq pouces tactile. Kobo a fait un pari osé : proposer un écran cinq pouces au lieu du six pouces qui est devenu la norme. Le concept a été abandonné par Sony, mais Kobo y croit.
Un modèle cinq pouces pourrait en effet plaire : plus petit dit plus facile à ranger dans une poche ou dans un sac, et donc plus facile à emporter partout avec soi, pour une perte de taille qui n’est pas gênante pour lire.
La liseuse Kobo mini propose aussi un écran sans verre, et un poids record de seulement 134 g, là où la liseuse de Kindle, pourtant ultra-légère aussi, propose un peu moins de 170 g. Pour l’ensemble des autres spécifications, on retrouve des basiques propres à la plupart des liseuses, avec un processeur correct, une mémoire de 2 Go, le wifi intégré, etc…
Mais venons-en aux limites de l’appareil : un écran Vizplex avec 16 niveaux de gris qui s’il n’est pas mauvais est aujourd’hui dépassé. Un écran Pearl aurait été un meilleur choix, mais il fallait faire des compromis.
La nouvelle liseuse Kindle : une simple mise à jour
Le modèle d’entrée de gamme Kindle propose désormais une coque noire au lieu d’une coque aluminium, une vitesse plus rapide de 15 % lors du changement de page, ainsi qu’un meilleur contraste grâce à des polices plus sombres. Sur ce dernier point, il faut rappeler que la dernière mise à jour du Kindle version 2011 avait déjà amélioré les choses.
Le point fort de cet appareil, c’est sa simplicité. S’il évolue assez peu depuis sa dernière version, c’est certainement en partie parce que la dernière version était déjà réussie.
Toujours pas d’écran tactile, mais par contre toujours un écran Pearl, et un prix de 79 euros, sans oublier une disponibilité réelle sur le site d’Amazon.
Son point faible, plus que jamais, c’est l’absence d’écran tactile. Si à l'usage, la dimension tactile n’apporte pas grand-chose à la lecture, c'est quand même un confort et un vrai atout marketing auprès des utilisateurs.
Alors comment choisir ?Pour l’instant, la question ne se pose pas vraiment. Le Kobo mini n’est pas encore disponible en France, malgré le fait que le site de Kobo indique la Fnac comme distributeur futur sur son site. Il y a ensuite la question de l’écosystème : certains détestent le modèle fermé d’Amazon, d’autres l’adorent pour sa simplicité son efficacité. Côté look, il faut noter qu'il est possible de choisir les couleurs du dos de l'appareil chez Kobo (coques interchangeables et clipsables en 5 couleurs) alors que le Kindle est noir ou... noir.
Mais au final, la question du choix se pose surtout par rapport à 3 éléments qui concernent tous l'écran : la taille, l'interface tactile, et la qualité visuelle.
Sur la taille, tout est question de goût : l'écran 5 pouces marque un point sur la mobilité, surtout avec un poids de 134 grammes (la liseuse la plus légère au monde) et un écran sans verre qui devrait être plus résistant. L'écran 6 pouces est bien sûr un peu plus grand et donc confortable.
Pour ce qui est du tactile, rares sont ceux qui n'en veulent vraiment pas. Sur ce point, la liseuse Kobo mini est donc la grande gagnante.
Pour la qualité de l'écran, avantage cette fois-ci à Kindle avec un écran Pearl plus récent et plus performant, surtout avec les polices plus sombres. Mais l'écran Vizplex n'est pas mauvais, loin de là.
Il ne reste plus qu’à voir si la Kobo Mini sera bien disponible en France, et à quel prix, mais aussi si des offres concurrentes arrivent. Kobo et Amazon ne resteront peut-être pas seuls à se battre sur ce créneau des petits prix.
samedi 8 juin 2013
Stéphane Richard (Orange) l’accord avec Free Mobile « n'a pas vocation à rester éternel »
Le PDG d’Orange a déclaré qu’il « comprenait » la demande faite par Bouygues Telecom qui dans une lettre adressée aux députés et à l’Arcep a demandé à ce que l’accord d’itinérance avec Free Mobile ne soit pas reconduit au-delà de 2018.

« Je comprends tout à fait le raisonnement de Martin Bouygues sur la limite temporelle de l'itinérance ». Voilà ce que Stéphane Richard, PDG d’Orange, a déclaré hier au micro de RTL en réaction à la lettre adressée par le patron de Bouyges Telecom aux parlementaires et à l’Arcep (le régulateur des télécoms français) dans laquelle il réclame que l’accord d’itinérance de Free Mobile ne soit pas reconduit une fois arrivé à son terme en 2018.
« C'est vrai que l'itinérance, c'est un dispositif qui est nécessaire pour le début. Tant que le quatrième opérateur n'a pas déployé tout son réseau, il faut bien que quelqu'un assure l'itinérance. Aujourd'hui, c'est nous. Mais ça n'a pas vocation à rester éternel », a poursuivi Stéphane Richard.
Précisons que dans les faits, Free Mobile doit de toute manière avoir couvert 90% de la population avec son propre réseau d'ici 2018, date de la fin de l'accord d'itinérance, pour respecter les engagements pris au moment de l’attribution de sa licence.(EP)
jeudi 6 juin 2013
Après la Suède, le Cybook Odyssey part à la conquête de l’Allemagne...
Il y a quelques jours le Cybook Odyssey devenait le lecteur officiel d’Adlibris, le n°1 des libraires en suède. C’est maintenant au tour de l’Allemagne de découvrir le Cybook Odyssey.
Après la Suède il y a quelques jours, où Bookeen a passé un partenariat avec Adlibris, le 1er libraire du pays, c’est au tour de Thalia, l’acteur allemand et ses 300 points de vente, de faire confiance à Bookeen. Si le nom vous dit quelque chose, c’est peut-être parce que Thalia est le n°1 Allemand. J’en ai aussi parlé ici indirectement lorsque je parlais du Oyo, l’appareil de France Loisirs distribué aussi par Thalia.
Avec ce partenariat, le Cybook Odyssey va pouvoir être proposé à partir du 20 juin prochain dans plus de 300 points de vente en Allemagne, en Suisse et en Autriche.
Avec ce partenariat, Thalia pense avoir les moyens de devenir leader du marché allemand dans le domaine du livre numérique.
Une stratégie d’extension efficaceBookeen utilise la même stratégie que celle qui fait le succès de Kobo, une entreprise qui a lancé son premier appareil en 2010, et qui était encore inconnue en France, il y a encore quelques mois. Conscient de la difficulté de se faire une place sur le marché sans magasins, Kobo avait choisi de passer des partenariats avec les libraires de grands pays (Kobo By Fnac en France), une stratégie qui a aussi l’avantage de court-circuiter Amazon et son Kindle.
L'association libraire-fabricant de matériel a d'autres avantages, comme la possibilité de disposer d'un très bon produit, sans frais de développement, et de s'appuyer sur une marque pour y associer ses contenus. Les expériences ratées comme celle du FnacBook ont montré l'intérêt de s'associer avec de vrais spécialistes de la liseuse.
C'est manifestement cette même approche qui a été adoptée par Bookeen, qui reste en Europe un des acteurs principaux, capable de se mesurer justement aux géants américains.
En passant aussi des partenariats avec les principaux libraires Européens, Bookeen a une belle carte à jouer, surtout que son appareil est un des meilleurs du marché, et des mieux équipés. C’est aussi le plus rapide grâce à sa technologie HSIS (High Speed Ink System).
Une vidéo prise au dernier CES 2012, où Bookeen présentait le Cybook Odyssey et sa technologie HSIS
mercredi 5 juin 2013
L'iPad dans la grande distribution à Noël
Géant Casino, Carrefour, Leclerc, mais aussi d’autres hypermarchés proposeront la tablette d’Apple dans leurs rayons pour les fêtes de fin d’année. L'iPad fait donc son entrée dans la grande distribution, et pendant ce temps, les opérateurs patientent.

Malgré le succès des ventes de sa tablette iPad, Apple ne compte pas s’arrêter en si bon chemin et, en prévision des fêtes de Noël, va ouvrir encore plus ses canaux de distribution. Ainsi, les supermarchés Géant Casino, Carrefour et Leclerc vont se mettre à commercialiser l’iPad, d’après des informations révélées conjointement par les sites LeMonde.fr et LSA. Ce serait même déjà fait pour la première marque nommée, tandis que Carrefour débutera dans les prochains jours pour atteindre 60 enseignes à la fin de l’année et que Leclerc fera de même dans une cinquantaine d’espaces culturels de ses magasins.
Mais LSA va même plus loin en citant un responsable d’enseigne qui indique que l’iPad sera proposé pour les fêtes de Noël dans la plupart des grandes surfaces alimentaires. Il est donc loin le temps où les produits Apple n’étaient proposés qu’en Apple Store. Aujourd’hui, l’iPad est commercialisé dans des boutiques spécialisées et sur de nombreux sites de commerce en ligne. Il arrive donc dans la grande distribution et finalement, le plus étonnant reste son absence des étals des opérateurs téléphoniques, même si on sait que la subvention qu’ils accorderaient pour sa vente liée à un forfait 3G n’est pas (encore) du goût d’Apple. Ils se rabattent donc sur d’autres modèles comme la Samsung Galaxy Tab, au prix facial de 699 euros mais qui est vendue jusqu’à 249 ou 299 euros avec un forfait. (EP)
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mardi 4 juin 2013
Smartphones Le Samsung Galaxy S III best-seller temporaire face à l’iPhone
Au troisième trimestre 2012, le Galaxy S III de Samsung a détrôné Apple et son iPhone 4S, de son titre de smartphone le plus vendu au monde. Une victoire fragile et sans doute temporaire.

Selon les chiffres publiés par le cabinet Strategy Analytics, le Galaxy S III de Samsung a été le smartphone le plus vendu au monde au cours du troisième trimestre de cette année. 18 millions de Galaxy S III ont en effet été écoulés durant ces trois mois. En comparaison, son concurrent, l’iPhone 4S se situe un cran au-dessous avec 16,2 millions d’unités, soit une baisse de 3,2 millions par rapport au second trimestre.
En termes de parts, sur le marché des smartphones, le Galaxy S III s’est hissé à 10,7%, tandis que l’iPhone 4S n’est qu’à un point derrière avec 9,7%. Toutefois selon Strategy Analytics, ce résultat semble faussé car les ventes du 4S ont baissé parce que les consommateurs ont préféré attendre le lancement de l'iPhone 5. C’est pourquoi avec la montée en puissance de l’iPhone 5 sur le quatrième trimestre, Samsung devrait rapidement rendre ses lauriers de leader. (EP)
lundi 3 juin 2013
Google supprime l’application Gmail pour BlackBerry
Le géant de la recherche se justifie en donnant la priorité à la version mobile de son service de messagerie, accessible directement depuis le navigateur d’un smartphone. L'application Gmail pour BlackBerry disparaîtra le 22 novembre.

L’application Gmail pour BlackBerry vit ses derniers jours. C’est en effet le 22 novembre prochain que Google, comme il l’a annoncé hier dans un communiqué, la supprimera de son centre de téléchargement. Les versions déjà installées, par l’utilisateur ou en natif, continueront cependant à fonctionner mais ne seront plus concernées par aucun développement ni support technique.
Google justifie cette décision par ses efforts portés sur la version en ligne, dédiée aux navigateurs mobiles, de son service de messagerie. A noter que l’application Google Apps Connector pour les serveurs BlackBerry Entreprise Server (BES) n’est pas concernée par cette suppression.
Cette annonce intervient une semaine après l’apparition furtive de l’application Gmail pour iOS sur l’App Store. Retirée dans la foulée, officiellement pour des raisons techniques, elle pourrait en fait ne jamais être remise en ligne si l’on s’en tient à la nouvelle philosophie de Google. (EP)
Un iPad Mini produit au Brésil pour une disponiblité à Noël
Face à la Google Nexus 7 et à la Kindle Fire, l'arrivée d'un iPad mini dans un avenir est une nouvelle fois "accréditée" par la rumeur. La tablette serait fabriquée dès septembre dans l'usine brésilienne de Foxconn et pourrait arriver à Noël.

Si l'on en croit les "sources chinoises fiables" de MacOtakara, rapportées par Apple Insider, la version 7 pouces de l'iPad serait sortie de la phase de test en Chine. Cependant la production aurait lieu dans l'usine brésilienne de Foxconnn qui fabrique actuellement certains iPad et iPhone. Cela correspondrait selon eux à une disponibilité pour les fête de fin d'année.
Cette délocalisation en Amérique du Sud s'explique par des raisons financières. Les taxes pour les produits importés du Brésil vers les USA sont moins élevées que pour ceux importés de Chine en raison d'accords commerciaux entre les deux pays. C'est d'ailleurs pour cela que Foxconn avait implémenté une usine là-bas. Si Apple veut proposer sa tablette au prix le plus bas possible, la ristourne ne sera pas de trop.
Hérité de l'iPod?Deuxièmement, la source estime que cet iPad Mini - dont on parle depuis 2010 - s'inspirerait plus du design de l'iPod Nano 3ème génération que du nouvel iPad. Ainsi, selon elle, la future tablette proposerait la même hauteur que le Nexus 7 et un peu plus large. Enfin, la rumeur voudrait qu'il soit aussi fin que l'actuel iPod Touch.
L'intérêt de préciser cet héritage est difficilement justifiable dans le sens où un iPod Nano 3G (ci-dessous) a le même format qu'un iPad. Cupertino proposerait-il alors des déclinaisons colorées et avec une face arrière chromée?
Dernier point abordé par ces bruits de couloir : la tablette adoptera la connectivité 3G. Elle ajoute que l'iPhone 5 arrivera en septembre.
Image : Apple
Illustration : cnet.com
samedi 1 juin 2013
De bonnes perspectives pour l'encre électronique en 2011
A l'ère des tablettes, l'encre électronique pourrait facilement paraître ringarde. Et pourtant, le moral semble être au beau fixe chez les fabricants d'écrans à encre électronique, E-Ink en tête. Comment est-ce possible ?
Comment peut-on encore acheter un appareil à encre électronique pour lire, alors que cela est limité à la lecture d'une part, et que d'autre part cette technologie est limitée au noir et blanc, lente et incapable d'afficher des contenus nécessitant des taux de rafraîchissement rapides ?
Tablettes et smartphones ont démocratisé les ebooks
L'iPad est un des appareils les plus utilisés au monde comme lecteur d'ebooks, après le Kindle. Mais il n'est pas le seul. Les tablettes qui arrivent peu à peu sur le marché présentent toutes des fonctions de lecture d'ebooks. Et les distributeurs que sont Amazon, Barnes & Noble, ou plus récemment Google ont compris l'importance de proposer des applications sur les smartphones et tablettes pour diversifier leurs réseaux de distribution. Les ebooks de Google seront même présents sur la prochaine version d'android, spécialement conçue pour les tablettes.
Le résultat est qu'en à peine une année, les ebooks se sont répandus partout, sur tous les appareils. Rien n'est donc plus simple désormais que d'accéder à un ebook, mais le résultat obtenu est parfois décevant.
Les tablettes éduqueraient le public
C'est ce que pense le vice-président du marketing de E-ink, Sriram Perubemva, qui estime que les tablettes, loin de nuire aux ventes des écrans à encre électronique, ont contribué à éduquer les consommateurs. Ces derniers feraient maintenant la comparaison avec les lecteurs à encre électronique. L'entreprise a multiplié ses ventes chaque année au moins par 3 depuis 2006, et est passée de 100.000 écrans la première année à 10 millions cette année et peut-être 30 millions l'année prochaine.
Mais comment les tablettes peuvent-elles participer au succès de l'encre électronique ?
Tout d'abord, les tablettes, comme on vient de le voir, ont démocratisé les ebooks. Cette démocratisation a amené l'attention sur les lecteurs à encre électronique, ce qui s'est répercuté sur les ventes. C'est donc un effet de visibilité indirecte donnée à ces appareils.
Ensuite, les tablettes ont montré leurs limites dans la lecture d'ebooks. Tout d'abord, avec leurs écrans, pas vraiment adaptés à la lecture. L'encre électronique est toujours étonnante à voir, et elle laisse rarement indifférent. Souvent, j'ai remarqué que les personnes qui rencontrent l'encre électronique adorent ou détestent. Les tablettes ont donc mis l'accent sur la différence, et ont crée le débat encre électronique contre tablette, un débat qui a mis le projecteur sur l'encre électronique
Les tablettes ont aussi montré leurs limites en termes de format : trop encombrantes, trop lourdes, trop épaisses, elles sont inadaptées à une prise en mains confortable. Selon moi d'ailleurs, c'est un des problèmes principaux des tablettes pour la lecture. C'est un peu comme si vous vouliez lire une encyclopédie au lit : le format n'est pas adapté. Le succès du Nook Color confirme d'après moi cette problématique. L'écran LCD n'a pas posé de problème, mais le format 7 pouces reader a totalement séduit.
Et pour couronner le tout, la prise en mains n'est pas idéale en mode lecture.
Au final, les lecteurs d'ebooks dédiés, plus légers, plus fins, ayant des dimensions de 5 à 7 pouces en général, sont beaucoup plus adaptés à une parfaite prise en main et à une lisibilité parfaite, même en extérieur.
Les limites de l'optimisme
Les ventes se multiplient, mais parler en termes de nombre de ventes pour un produit qui démarre n'a aucun sens. L'important pour comprendre l'évolution d'un produit telle que les lecteurs à encre électronique est de parler en termes de parts de marché. Et sur ce point, difficile de croire que les readers à encre électronique prennent des parts de marché. La concurrence des tablettes, mais aussi des applications, donc des smartphones, est très importante. Seuls les lecteurs les plus accros à la lecture finissent pas passer à l'encre électronique.
Autre limite, l'optimisme perçu vient du camp de E-Ink, le leader, qui fournit les Kindle d'Amazon, ou la gamme des Sony Reader, entre autres. Son écran Pearl est un succès, et Kindle et Sony de très bons publicitaires pour E-Ink. Rien ne prouve que l'optimisme soit de mise chez tous les acteurs, et surtout chez les acteurs qui ne fournissent pas les appareils les plus vendus du secteur.
La bonne voie : innover
L'encre électronique doit se positionner avec succès sur 3 points : sa qualité d'affichage, une vitesse améliorée, et des couleurs plus vives. Or, E-ink est manifestement au travail sur ces 3 domaines, avec l'écran référence jusqu'ici en termes de noir et blanc (pearl), un prototype d'écran plus rapide en partenariat avec freescale, et l'écran couleur Triton, qui va équiper le Hanvon Wisereader vu au CES.
Il y a encore beaucoup de travail, mais l'innovation est au rendez-vous. Les grandes inconnues concernant l'avenir de l'encre électronique concernent d'ailleurs les technologies concurrentes telles que celles employées dans l'écran Mirasol, plus efficaces que l'encre électronique sur la vitesse et la couleur.
L'encre électronique a encore son mot à dire. Et l''écran Haute définition du iRiver Story Cover HD l'a récemment prouvé.